En reprenant mon site aujourd'hui, je suis tombée sur mon dernier billet qui était : voilà, c'est la fin... et en venant écrire ces quelques mots, je me sentais comme au jour de l'an. Depuis quelques semaines, je vois passer différents billets de personnes que j'admire beaucoup et qui parlent de nouveaux défis. Que ferais-je de nouveau cette année ? Que modifierais-je afin d'être encore meilleure ? Quelle sera ma nouvelle façon d'intervenir auprès de mes jeunes afin d'être plus efficace ? Comment organiserai-je ma classe afin qu'elle soit encore plus accueillante?
Je me sens comme au jour de l'an lorsque la famille te demande quelles seront tes résolutions pour la prochaine année. Ce que je n'aime pas de ces résolutions, c'est que, pour ma part, après deux semaines dans le feu de l'action, elles sont oubliées. Je crois beaucoup à ma mission éducative, à faire différent, à revoir mes façons de faire. Ceux qui me connaissent de près sauront que je suis constamment à la recherche de nouveaux défis éducatifs. J'aimerais ici que tout ce «nouveau» reste. Tous ces nouveaux défis que je me donne en ce début d'année s'appliquent plus que pour 2 semaines. Que je puisse dire à «mononcle» et à «matante», ça y est, j'ai tenu ma résolution!
J'ai tenté plusieurs résolutions en 15 ans. Certaines pratiques sont restées et d'autres ont été abandonnées. Après une auto-critique et des commentaires d'élèves, j'ai remarqué que j'avais tendance à baisser les bras après une première tentative qui n'était pas très concluante. Ce sont les élèves qui m'ont ouvert les yeux. J'ai réalisé qu'outre mes défis personnels et ma mission éducative (voir texte très intéressant d'Alexandre Audet), c'est de se donner le droit de faire des erreurs qui me permettait de grandir en tant que pédagogue. J'aimerais que cette résolution soit l'une des plus importantes pour tous mes amis enseignants. Tout d'abord, je trouve que cela fait de moi un modèle pour mes élèves. Ce n'est pas vrai que je dois toujours tout réussir du premier coup. C'est d'ailleurs le message que j'aime leur répéter. De plus, je trouve que cela crée une complicité entre eux et moi. Ces erreurs, où comme le dirait Ewan McIntosh, nos prototypes, font partie des étapes de la création. Lorsque je tente une nouvelle approche ou explore du nouveau matériel, je suis en train de créer. De plus en plus, je tente de ne pas me contenter du premier résultat, d'apprendre de mes difficultés et de réutiliser cette approche ou ce nouveau matériel. J'essaie aussi d'être davantage à l'écoute de mes élèves, ils savent me guider. Je garde toujours en tête que je suis une pédagogue spécialiste de ma matière, pas une experte de toutes ces «nouveautés». À ce niveau, je suis aussi une apprenante.
La dernière résolution que je me propose, c'est de moins envahir mes élèves avec toutes mes règles et mes informations de début d'année. Il y a seulement quelques jours, leur cerveau était encore en vacances. Je tenterai donc de les réveiller doucement. Le réveil sera moins brutal et je travaillerai davantage le «team building» en classe. Cela sera réellement plus payant tout au long de l'année (car entre vous et moi, à part chez les petits, tous nos élèves étaient dans une classe l'année d'avant et savent qu'ils doivent lever la main avant de parler et attendre leur tour. Nous ne leur apprenons pas grand chose sur ce point !) C'est pour cela que je ferai et que je vous invite à faire le #défi20prof de Marius Bourgeois qui entre directement dans cette lignée.
Sur ce, je vous souhaite une très bonne année grand nez et pareillement grandes dents !
Je me sens comme au jour de l'an lorsque la famille te demande quelles seront tes résolutions pour la prochaine année. Ce que je n'aime pas de ces résolutions, c'est que, pour ma part, après deux semaines dans le feu de l'action, elles sont oubliées. Je crois beaucoup à ma mission éducative, à faire différent, à revoir mes façons de faire. Ceux qui me connaissent de près sauront que je suis constamment à la recherche de nouveaux défis éducatifs. J'aimerais ici que tout ce «nouveau» reste. Tous ces nouveaux défis que je me donne en ce début d'année s'appliquent plus que pour 2 semaines. Que je puisse dire à «mononcle» et à «matante», ça y est, j'ai tenu ma résolution!
J'ai tenté plusieurs résolutions en 15 ans. Certaines pratiques sont restées et d'autres ont été abandonnées. Après une auto-critique et des commentaires d'élèves, j'ai remarqué que j'avais tendance à baisser les bras après une première tentative qui n'était pas très concluante. Ce sont les élèves qui m'ont ouvert les yeux. J'ai réalisé qu'outre mes défis personnels et ma mission éducative (voir texte très intéressant d'Alexandre Audet), c'est de se donner le droit de faire des erreurs qui me permettait de grandir en tant que pédagogue. J'aimerais que cette résolution soit l'une des plus importantes pour tous mes amis enseignants. Tout d'abord, je trouve que cela fait de moi un modèle pour mes élèves. Ce n'est pas vrai que je dois toujours tout réussir du premier coup. C'est d'ailleurs le message que j'aime leur répéter. De plus, je trouve que cela crée une complicité entre eux et moi. Ces erreurs, où comme le dirait Ewan McIntosh, nos prototypes, font partie des étapes de la création. Lorsque je tente une nouvelle approche ou explore du nouveau matériel, je suis en train de créer. De plus en plus, je tente de ne pas me contenter du premier résultat, d'apprendre de mes difficultés et de réutiliser cette approche ou ce nouveau matériel. J'essaie aussi d'être davantage à l'écoute de mes élèves, ils savent me guider. Je garde toujours en tête que je suis une pédagogue spécialiste de ma matière, pas une experte de toutes ces «nouveautés». À ce niveau, je suis aussi une apprenante.
La dernière résolution que je me propose, c'est de moins envahir mes élèves avec toutes mes règles et mes informations de début d'année. Il y a seulement quelques jours, leur cerveau était encore en vacances. Je tenterai donc de les réveiller doucement. Le réveil sera moins brutal et je travaillerai davantage le «team building» en classe. Cela sera réellement plus payant tout au long de l'année (car entre vous et moi, à part chez les petits, tous nos élèves étaient dans une classe l'année d'avant et savent qu'ils doivent lever la main avant de parler et attendre leur tour. Nous ne leur apprenons pas grand chose sur ce point !) C'est pour cela que je ferai et que je vous invite à faire le #défi20prof de Marius Bourgeois qui entre directement dans cette lignée.
Sur ce, je vous souhaite une très bonne année grand nez et pareillement grandes dents !